Comment éviter l’échec de ses objectifs

notes pour éviter l'échec de ses objectifs

Bonjour les Profs Alternatifs!
J’espère que vous êtes en forme parce qu’aujourd’hui, on s’attaque à un gros morceau. On trouve comment éviter l’échec de ses objectifs.

Pour ce faire, commençons avec un petit récapitulatif des derniers mois de mon défi d’apprentissage d’un an. Sortez vos mouchoirs et votre breuvage chaud, j’ai des histoires à vous raconter.

Un résumé de mes meilleures excuses

Parce que je me sens comme une enfant qu’on vient de prendre à faire un mauvais coup. Je me sens dans l’obligation de m’expliquer. Un peu comme si la procrastination des derniers mois ne serait pas entièrement de ma faute. Je me sens mal, bon! 😛

Alors voici un résumé de mes meilleures excuses afin d’alléger ma conscience avant de se questionner sur comment éviter l’échec de ses objectifs.

Février

Février a été un mois… chargé. Disons que j’ai beaucoup travaillé comme clown en comme suppléante.

prof alternatif en animation pour Logico.
Cabane à sucre mobile pour la compagnie d’animation Logico.

Durant ce fabuleux mois, j’ai aussi achevé mon document de 44 pages incluant des kits à découper pour faire bouger les enfants et 4 histoires actives… J’ai travaillé fort en février, bon!

Ce qui fait que je n’ai pas du tout travaillé sur mon défi d’apprendre Photoshop! Un apprentissage que je néglige et que je procrastine depuis de nombreuses années déjà… (HA!) Je n’ai même pas ouvert le fabuleux livre de bibliothèque emprunté sur ce sujet.

Ce ne sera que partie remise pour Photoshop! J’ai confiance, on se retrouvera logiciel aux infinies possibilités.

Mars

Mars a été un mois déprimant côté température. Disons que l’hiver a été long au Québec.

Oui bon, mon excuse, c’est la température, le manque d’énergie et le manque de lumière.

J’ai eu une semaine de relâche… et j’ai été malade XD!

Je ne sais même plus quel était mon défi! Ciboulette…
(C’est triste! Sortez vos kleenex! :P)

Avril

Même s’il y avait encore de la neige, j’ai retrouvé un peu d’énergie en avril. J’ai avancé ma formation d’entrepreneur du Web en terminant 1 autre module! Enfin presque…

Je devais publier une vidéo et donc apprendre à faire du montage.
Super défi d’apprentissage!

J’ai appris à faire du montage vidéo sur le logiciel Camtasia. Un logiciel payant, mais facile d’utilisation pour les débutants, tout en donnant des résultats plutôt professionnels.

Voici donc ma première vidéo de présentation.

Et ma deuxième vidéo, EXTRÊMEMENT loooooooooooooongue, mais intéressante, sur le Jour de la Terre.

Un autre défi de réussi! Et hop pour le moral!

Mai

Mois de la danse!
Je voulais me mettre comme défi d’apprendre de nouveaux pas solo.

Ce n’est pas arrivé.

J’ai beaucoup dansé et j’ai même profité d’un fabuleux congrès de danse à Toronto. Mais je n’ai pratiqué aucun pas solos.

Pour ce mois, je ne me suis pas planifiée du tout. Zéro horaire.
C’était voué à l’échec. Je pense qu’au mois de mai, j’ai laissé la honte des échecs cumulatifs m’envahir, ce qui m’a encore plus arrêtée dans mon élan.

C’est ce qui conclut ce récapitulatif des derniers mois.
Ah… faire face à ses échecs. C’est toujours un peu intimidant.

Vous comprenez maintenant pourquoi, j’ai intitulé cet article, comment éviter l’échec de ses objectifs? (J’ai vécu un peu trop d’échecs ces derniers mois)

Avez-vous des histoires semblables mes chers pédagogues alternatifs? Si oui, je vous invite à les partager dans les commentaires.

Et pour juin?

Oh lala!
Un gros défi en vue pour juin.
Indice:

Guitare, jouer de la guitare
Photo par Alan Levine, Flickr

La guitare. C’est un apprentissage que je procrastine depuis plus d’une décennie. J’ai effectivement une guitare depuis l’âge de 18 ans… et je ne sais toujours pas comment en jouer.

C’est triste, je sais.
(Cet article vous coutera cher de mouchoir, je suis sincèrement désolée)

Donc voilà! Mon but est d’apprendre à jouer de la guitare et d’être assez à l’aise pour être en mesure de jouer et chanter Wish you were here de Pink Floyd pour l’anniversaire de mon père en aout.

Histoire de me mettre un peu la pression, je me lance aussi le défi de faire une vidéo par jour pendant 30 jours. Je veux ainsi briser mon cycle de procrastination et de perfectionnisme qui me fait faire du sur place.

Vous verrez donc en direct mon évolution à la guitare.

Un peu de pression sociale m’aidera sans doute à aller jusqu’au bout de mon objectif.

Voici d’ailleurs la première vidéo de ce défi d’apprentissage de la guitare et la première de 30 vidéos en 30 jours. OUF!

Comment éviter l’échec de ses objectifs

Donc, afin d’éviter ce qui est arrivé cet hiver et réussir d’assaut les 3 mois restants de mon fabuleux défi, je dois me préparer comme il le faut.

Voici donc mon plan de match pour les prochains mois.

Avoir un système

C’est quelque chose qui m’a été suggéré dans mes cours et depuis, je ne peux plus m’en passer.

Une liste journalière et une liste hebdomadaire à cocher sur mon mur près de mon bureau de travail. J’avais déjà tendance à me faire ces listes journalières dans mon agenda, mais celles-ci sont pour les tâches récurrentes.

Ma journée n’est pas terminée tant que je n’ai pas accompli toutes mes tâches. Ma semaine n’est pas terminée tant que tout n’est pas coché.

Est-ce que c’est magique et toujours parfait? Non. Mais depuis que j’ai ce système, je me suis améliorée. Avoir une routine de travail n’a jamais été mon talent le plus développé. Mais j’y arrive. De plus en plus. Et je suis fière de moi pour cela.

Donc, pour les prochains mois, j’ai ajouté à ce système les pratiques de mon défi d’apprentissage. Il était temps. (HA!)

La méditation

méditation, prof-alternatif
Nul besoin d’être au Pérou ou devant un paysage grandiose pour méditer. Un endroit calme, où on se sent en sécurité, suffit. (Machu Picchu – 2009)

Oui, la méditation. Une des meilleures façons de faire le point et amener du focus.

Je viens de terminer un cours de méditation sur Headspace sur l’appréciation afin d’apprendre à apprécier mes réussites, lâcher prise sur les regrets et rester une prof zen. (Headspace est maintenant traduit en français! youpidou!)

Ma méditation du moment en est une sur la productivité et l’importance de se consacrer au moment présent lors nos instants de focus productif. Être capable de reconnaitre lorsque l’esprit se met à vagabonder et gentiment le ramener à la tâche.

Guérir sa procrastination

procrastination, honte, prof-alternatif

Oh ciboulette.

(Si cet article n’a pas été publié plus tôt, ça vous donne une idée aussi de ma procrastination générale)

Si vous avez lu l’article comment guérir sa procrastination, vous savez qu’il y a 4 causes principales au principe de remettre toujours tout au lendemain.

Sinon, voici un petit résumé tiré de cet article.

  1. Auto-efficacité: 
    C’est à dire les croyances d’une personne à être capable de compléter une tâche. En effet, si on ne se sent pas apte à compléter une tâche ou si on ne sait pas comment ou par où commencer, car la tâche semble trop longue ou trop compliquée, nous aurons tendance à procrastiner.
  2. Valeur: 
    Tâche agréable ou douloureuse? Nous avons souvent tendance à procrastiner les tâches qui sembles douloureuses ou non intéressantes, et ce, par de la procrastination intelligente
  3. Impulsivité: 
    C’est-à-dire la difficulté à conserver le focus sur une tâche. Ici, on peut penser aux réseaux sociaux, aux collègues de travail qui arrivent subitement dans notre classe pour discuter lors de journées pédagogiques. Ici, c’est notre capacité à résister à cette tentation. C’est le “dark playground” de Tim Urban, un blogueur américain très intéressant dont je vous parlerai plus en détail dans un autre article. Bref, c’est la gratification instantanée. (Ça, c’est ma bête noire)
  4. Délais:
    C’est la distance entre le moment où on a l’idée de faire cette tâche (ou le moment où elle nous est donnée) et celle où on doit avoir terminé. Plus ce délai est grand, plus on a tendance à procrastiner sur le commencement.

Même si j’ai été somme toute productive, je me suis particulièrement laissé influencer par l’impulsivité et la valeur (tâche difficile) ce mois-ci.

Me donner des délais

Je suis un être humain qui fonctionne bien sous pression. J’ai toujours attendu à la dernière minute pour mes travaux d’écoles et pour la réalisation d’un nouveau projet.

Je dois donc me donner un objectif clair et des dates butoirs, devant audience si possible, si je veux performer. Je sais que cela me sortira de mon perfectionnisme. On le fait et c’est tout. Je suis prête.

Augmenter mon auto-efficacité

En ce qui concerne comment éviter l’échec de ces objectifs, je pense qu’il est important de changer ou d’augmenter son auto-efficacité afin de réduire la peur et l’aspect difficile de la tâche.

Bref, au lieu de me dire « je veux apprendre à jouer de la guitare », je dois décortiquer l’apprentissage en plusieurs parties qui sembles faciles. Par exemple, aller à la bibliothèque, emprunter une méthode de guitare, faire la première leçon, la deuxième, pratiquer les accords vus, pratiquer les gammes vues, etc.

Réduire mon impulsivité

L’échec de mes objectifs a été en grande partie dû à la tentation de la satisfaction rapide que procurent les réseaux sociaux et les courtes vidéos YouTube.

Donc, pour m’aider avec l’impulsivité et savoir me retirer de certains réseaux sociaux chronophages (c’est mon nouveau mot préféré), j’ai recommencé à utiliser AppDetox… que j’avais déconnecté histoire de passer plus de temps sur ces applications telle la « junky » que je suis.

J’ai aussi recommencé à planter des arbres sur l’application Forest et ainsi m’empêcher d’utiliser toute les applications chronophages sur mon téléphone ou mon ordinateur. Une fabuleuse application dont je parle aussi dans cet article sur le Jour de la Terre sous le sous-titre, visitez les ressources du Web.

En résumé

Donc, comment éviter l’échec de ses objectifs? Rien de plus facile. (HA!)

  1. Se créer un système, une marche à suivre, quotidienne et hebdomadaire. (L’idéal est d’avoir des feuilles à cocher dans un transparent avec un feutre non permanent)
  2. Méditer. Même si c’est 5 minutes par jour, ça en vaut la peine. Si tu ne peux pas trouver 5 minutes par jour pour te poser et faire le point, c’est peut-être parce que tu as besoin de 10 minutes. (hihihi) Une méditation peut être aussi d’aller prendre une marche ou un café en pleine conscience aussi. Pour retourner au moment présent.
  3. Guérir sa procrastination. Enfin… reconnaitre les causes de notre procrastination et faire de son mieux pour la soigner avec des stratégies qui fonctionnent pour nous.
  4. Accepter l’échec et apprendre de celui-ci. Que peut-on faire de mieux la prochaine fois?

Bref, il est normal de tomber du wagon à l’occasion, l’important c’est de ne pas se démoraliser et savoir remonter. :o)

J’espère que ce très long et très attendu article vous plaira! J’essaie encore en ce moment de jumeler vidéos, podcast et article et j’apprends à me créer un rythme. Je ne suis pas un animal de routine!! C’est si difficile! (hihihi!)

Et vous, parents et profs alternatifs, quels sont vos trucs et astuces? Comment évitez-vous l’échec de vos objectifs?

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