Comment guérir sa procrastination?
Contenu de l'article, parce que ton temps est précieux! :o)
Quand on cède à sa kryptonite
Vivre sa procrastination au quotidien
Fin septembre….non maintenant début octobre… maintenant fin octobre… finalement début novembre (il faut bien avoir procrastiné un peu cet article!)… et toujours pas de nouvelles de mon défi sur la couture? Oui, vous l’aurez deviné, j’ai cédé à la tentation, à la procrastination. Pourquoi? Parce que la gratification instantanée fût plus importante dans mon petit cerveau. Cette fille a besoin de guérir sa procrastination.
Durant le beau mois de septembre, tous les prétextes ont été bons pour faire autre chose que de la couture… Il faisait beau? Je sortais en planche à pagaie. Il mouillait? J’avais soudainement des vêtements à laver, une armoire à ranger et l’aspirateur à passer.
Juste un dernier vidéo sur le minimaliste en prenant mon café s’est souvent transformé, 2 heures plus tard, en juste un dernier vidéo de tatoueurs connus jugeant leurs premiers tatous en prenant mon troisième café.
Lorsque le deadline frappe
Puis, arrive la date limite, ainsi que le stress, la culpabilité et l’orgueil qui viennent avec. Le 4 octobre je pars pour un mois aux Pays-Bas. (Je suis d’ailleurs en route alors que j’écris ces lignes… et en route pour mon retour lors de la révision de ce paragraphe) Bon… je n’aurai pas le temps de coudre ma housse de couette de lit. Caca. Cependant, je voulais absolument avoir cousu un agrandissement de poches sur mes pantalons avant de partir. Panique. Nous sommes le 3 octobre et je n’ai rien fait. Je n’ai pas eu le temps. (HA! J’ai eu le temps de coudre des poches sur une jupe à la main pendant 1 journée par contre) Mais tout a été ultra réfléchi dans ma tête depuis un mois.
Ça va bien aller.
Le sprint final
Alors me voilà, le 3 octobre à 21h, en train de figurer comment fonctionne ma superbe machine à coudre vintage Elna Supermatic 1956. Voyez-vous, cette merveille est l’ancêtre des machines à coudre cool pouvant absolument tout faire à l’aide de quelques boutons simples… sauf qu’elle est entièrement manuelle.
Après un 45 minutes de vidéos YouTube afin de savoir comment enfiler le fil et comment les roulettes de points spéciaux fonctionnent (J’ai même des points en forme de canards!!!), j’étais convaincue que l’affaire était dans le sac. Erreur. C’est alors que je me suis rendu compte que ma superbe machine vintage Elna Supermatic coud à l’envers et que ce n’est pas pratique du tout. Flûte. Et je ne sais pas comment renverser la vapeur. Double flûte. Après un autre 45 minutes à lire le manuel d’instruction que j’ai miraculeusement fini par trouver sur Internet, j’apprends que je dois huiler ma machine avant de l’utiliser, mais je ne trouve toujours pas comment remettre la marche avant. Finalement, mon copain, qui fait lui aussi des recherches, trouve l’ajustement niaiseux qui me manquait. Merci Coco. (Oui, j’entraine même les gens que j’aime dans mes délires de dernière minute) Tout fonctionne, je peux commencer mes poches. Il est 23h30. Misère.
Défi réussi ou pas?
Au final, j’ai réussi une partie de mon défi. J’ai agrandi les poches de mon pantalon. Je me suis gâtée avec des motifs spéciaux et j’ai eu vraiment du plaisir à utiliser ma chère machine à coudre accumulant la poussière depuis deux ans.
Mais est-ce que je suis fière de moi? Une partie de moi l’est parce que j’ai réussi en 2h30 à figurer entièrement le fonctionnement de ma machine à coudre compliquée grâce à l’adrénaline du dernier instant. Mais une autre partie ne l’est pas parce que j’ai échoué à coudre ma housse de couette dans les temps et que je devrai attendre un mois avant de réaliser ce projet. Bref, je ne suis pas fière d’avoir attendu à la dernière minute avant de passer à l’action et d’avoir passé une bonne partie de la nuit sur un projet que j’aurais facilement pu étaler tout au long du mois.
…Pourquoi est-ce que je me fais ça?
Un mode de vie malsain
Je procrastine sur tout, tout le temps. Parfois, je fais même de la procrastination intelligente afin de me sauver momentanément d’une tâche importante tout en évitant un peu de culpabilité.
Certains se reconnaissent?
Pourquoi est-ce que je procrastine?
Pour plusieurs raisons.
Premièrement, je suis une perfectionniste paresseuse.
J’ai besoin de créer dans ma tête le plan d’exécution parfait avant de passer à l’action. Et ce plan peut évidemment toujours être amélioré donc je continue à me conforter dans mon inaction jusqu’à ce qu’un moment critique ou une date limite se rapproche.
Deuxièmement, je performe bien sous pression.
Ahhh… les travaux d’école. Mes résultats auraient probablement été beaucoup plus intéressants si je n’avais pas attendu à la dernière minute pour me mettre à la tâche, mais puisque j’ai toujours obtenu de bons résultats, pourquoi arrêter? Je suis devenue une accro de cette adrénaline.
Troisièmement, j’ai peur de l’échec, de l’erreur.
Eh oui. Tant que ce n’est pas écrit, pas fait, pas dit, aucun danger! Mes idées sont inoffensives tant qu’elles sont dans ma tête et c’est une des principales raisons de ma stagnation dans mes projets, dont la couture.
Moi qui encourage mes élèves à essayer plusieurs solutions et à se tromper (car je sais que c’est en faisant des erreurs qu’on apprend), je trouve que je suis un joli cordonnier mal chaussé.
Les inconvénients de la procrastination
Oh seigneur qu’ils sont nombreux! Voici une courte liste des inconvénients que j’ai expérimentés au courant de ma longue carrière de procrastinatrice.
- Le manque de sommeil (de trop nombreuses nuits blanches, j’en suis encore fatiguée)
- Le stress
- La culpabilité
- La non-réalisation de ses objectifs personnels et professionnels
- La frustration de ne pas atteindre son plein potentiel
L’article qui a fait changer ma vision des choses
En fouillant sur le Net pour la 1579e fois en quête d’une possible guérison et d’une solution miracle à ma triste situation, je suis tombée sur un article anglophone très pertinent d’un certain Nick Wignall. Cet article datant de mars 2018 m’a fait prendre conscience de mes mécanismes dans la procrastination et m’a donné des outils personnalisés afin d’être capable de me guérir. Je vous partage en vous francisant le tout!
En effet, Nick Wignall s’est basé sur une étude de l’Université de Calgary par Monsieur Piers Steel, The Nature of Procrastination: A Meta-Analytic and Theoretical Review of Quintessential Self-Regulatory Failure (La nature de la procrastination : Un compte rendu méta-analytique et théorique de l’échec quintessentiel de l’autorégulation.), Psychological Bulletin 2007, Vol. 133, No. 1, 65–94.
J’ai bien sûr été lire cette étude, juste pour vous! (Et un peu pour moi aussi) et voici ce que j’en ai ressorti.
Qui procrastine?
Oh seigneur… une bonne partie de la population.
Selon les recherches dont s’inspire Piers Steel pour son papier, un estimé de 80% à 95% des étudiants collégiaux procrastinent (Ellis & Knaus, 1977; O’Brien, 2002). Environ 75% d’entre eux en ont conscience et se considèrent eux-mêmes des procrastinateurs (Potts, 1987). De ce même groupe, 50% procrastinent de façon consistante et problématique.
Vous n’êtes pas seuls mes chéris.
La naissance de la procrastination
Un fait de société nouveau?
Un autre mouvement apporté par les milléniaux?
Eh bien non.
Toujours selon Steel (2007), il est possible de trouver des références sur la procrastination datant d’il y a au moins 3 000 ans. Croyez-le ou non, on procrastinait même dans la Grèce et la Rome Antique et c’était même un problème substantiel que font mention plusieurs textes militaires et religieux de cette époque. Je trouve cela fascinant!
Cette maladie de tout remettre au lendemain n’est donc pas née de la dernière pluie et n’est pas appelée à disparaitre bientôt vu la quantité phénoménale des distractions qui nous entourent aujourd’hui. De plus, on vit depuis quelques années de grands changements dans le marché du travail, qui devient de plus en plus libre. En effet, nous sommes de plus en plus appelés à nous structurer et réguler nous-mêmes, ce qui peut être une opportunité en or pour le renforcement de la procrastination (Kanfer & Heggestad, 1997 dans Steel, 2017).
Cependant, l’arrivée de cette liberté au travail et de cette demande de gestion de soi est peut-être aussi la clé pour finalement faire face à ce problème de société qui infeste la civilisation humaine depuis ses balbutiements.
C’est le temps de guérir sa procrastination!
Les 4 causes de la procrastination
Dans l’étude, il y en a plus, mais elles sont principalement regroupées en ces 4 principales, dont Wignall fait aussi part dans son texte.
- Auto-efficacité:
C’est à dire les croyances d’une personne à être capable de compléter une tâche. En effet, si on ne se sent pas apte à compléter une tâche ou si on ne sait pas comment ou par où commencer, car la tâche semble trop longue ou trop compliquée, nous aurons tendance à procrastiner. - Valeur:
Tâche agréable ou douloureuse? Nous avons souvent tendance à procrastiner les tâches qui sembles douloureuses ou non intéressantes, et ce, par de la procrastination intelligente - Impulsivité:
C’est-à-dire la difficulté à conserver le focus sur une tâche. Ici, on peut penser aux réseaux sociaux, aux collègues de travail qui arrivent subitement dans notre classe pour discuter lors de journées pédagogiques. Ici, c’est notre capacité à résister à cette tentation. C’est le “dark playground” de Tim Urban, un blogueur américain très intéressant dont je vous parlerai plus en détail dans un autre article. Bref, c’est la gratification instantanée. (Ça, c’est ma bête noire) - Délais:
C’est la distance entre le moment où on a l’idée de faire cette tâche (ou le moment où elle nous est donnée) et celle où on doit avoir terminé. Plus ce délai est grand, plus on a tendance à procrastiner sur le commencement.
La formule pour guérir sa procrastination
Steel (2007) en est même arrivé à une équation reliant ces 4 causes que je trouve particulièrement intéressante et dont je vous propose une traduction.
La probabilité de surpasser la procrastination (SP) = Auto-efficacité (E) X Valeur (V) / Impulsivité (I) X Délais (D)
SP = E x V
I x D
Ce qu’il faut en comprendre, si vos mathématiques ne sont pas trop loin, c’est que l’auto-efficacité (E) est directement influencée par la valeur (V) que nous accordons à une tâche. Puisque ces deux causes se retrouvent au numérateur et que nous devrons y déduire l’impulsivité (I) et le délai (D), il est important de booster au maximum notre auto-efficacité et notre valeur.
Tout le monde suit encore?
Comment booster son auto-efficacité?
Concrètement, un des trucs que je peux vous proposer est de morceler les grandes tâches le plus possible.
Par exemple, votre élève a un texte de 500 mots à écrire. Ça peut sembler phénoménal pour lui. Mais si on découpe ce grand travail dans un plan avec une introduction, un élément déclencheur, une première péripétie, une deuxième péripétie, une troisième péripétie menant à un dénouement et une situation finale, il y a de fortes chances qu’il se sente beaucoup plus en confiance. Même chose avec un travail de maths, de science, de géographie ou une soirée d’étude. Découpez-moi cela en petits morceaux qui vous sembleront plus faciles à mastiquer.
Si vous (ou votre élève) procrastinez encore pour amorcer le travail parce qu’il vous parait trop grand et que vous ne vous sentez toujours pas à la hauteur. Morcelez encore plus. Après avoir accompli quelques petits morceaux que vous trouvez faciles, votre estime de soi sera augmentée et vous aurez commencé.
Comment booster la valeur d’une tâche?
Il faut tout simplement la rendre agréable. Une bonne façon peut être tout simplement de rendre son environnement de travail agréable. Sortir travailler dans un café où on se paiera une succulente pâtisserie et un bon café, faire jouer sa musique préférée, ou encore permettre aux élèves de travailler en équipe ou dans le coins de la classe qu’ils préfèrent, même si c’est sous leur pupitre ou dans le gros pouf du coin lecture. Pas nécessairement lors de chaque travail en classe, mais donner ce privilège lorsque la tâche demandée est moins appréciée des élèves peut avoir son charme.
Lorsqu’on jumelle quelque chose de positif à une tâche que l’on redoute, le cerveau associe le plaisir ressenti à cette même tâche. Ce n’est pas magique, mais à force de pratiquer cette technique, il est même possible de se mettre à apprécier réellement ce que l’on redoutait quelque temps auparavant. Cette façon de faire s’inspire de la théorie du conditionnement opérant, initiée par Edmard Thorndike à la fin du 19e siècle et pleinement développée par Burrhus Frederic Skinner vers le milieu du 20e siècle. Oui, les petits humains que nous sommes sont motivés par les expériences positives, un peu comme les rats et les chats de ces expériences sur le béhaviorisme.
De mon côté, c’est quelque chose que je pratique pour le ménage et bien que je ne suis vraiment pas devenue une miss propreté inégalée, je n’en ai plus horreur, ce qui est positif. C’est le renforcement positif à son meilleur!
Comment vaincre l’impulsivité?
Ciboulette… En éloignant physiquement toutes les sources de distraction, je sais que ce n’est pas facile.
Soyons honnêtes ici, il est beaucoup plus difficile de résister à une tentation lorsqu’elle est à portée de main. En tant que procrastinatrice professionnelle, je sais que ma seule volonté ne suffit pas. Si j’ai accès, il est certain que je vais naviguer infiniment sur Wikipedia en passant lors d’une même séance de la monarchie du17e siècle en France à l’évolution des stylos-plumes au Japon (Inspiré de mon historique Google).
Il faut être drastique.
Mettre son téléphone en mode avion, le laisser dans la voiture ou bien dans le haut d’une armoire ou au fond d’un tiroir peut être une excellente idée.
Si vous ne pouvez absolument pas vous passer de votre téléphone, il existe des applications gratuites comme App Detox, qui peuvent vous empêcher d’utiliser les applications de votre choix durant des moments fixes, ou vous accorde un temps d’utilisation, ou de clics maximum par jour. C’est vraiment génial, je l’utilise tous les jours et c’est fou à quel point, on ne voit pas passer le temps lorsque qu’on navigue sur les réseaux sociaux. Je vous invite aussi à partager cette application gratuite à vos élèves pour les aider à prendre conscience du temps qu’ils passent sur leurs applications préférées.
Une autre application et extension de Chrome gratuite que j’aime bien est Forest. Ce petit bijou vous invite à planter un arbre ou un buisson dans votre forêt virtuelle pour une période de temps de votre choix allant de 10 minutes à 120 minutes. Puis, on teste votre culpabilité. L’application “sait” lorsque vous êtes entrain d’utiliser votre téléphone ou votre ordinateur autre que pour faire votre travail et vous rappelle gentiment QUE VOTRE ARBRE VA MOURIR (Aaaaargh!) si vous ne retournez pas immédiatement au travail. Bingo. Le plus cool est qu’à chaque période de travail, vous accumulez des pièces qui peuvent vous permettre de vous acheter différents types d’arbres pour votre forêt OU, encore mieux, planter un vrai arbre quelque part sur la planète. Honnêtement, je pense que cette application, installée sur les bidules électroniques de la classe, a un potentiel immense sur la motivation des élèves en plus de faire un petit geste vert.
Pour la classe, je suggère aussi des coquilles, des lecteurs MP3 avec écouteurs et des isoloirs afin de couper les distractions dont certains élèves sont sujets. Ranger hors de vue les objets inutiles ou dérangeant peut aussi être une option pour les élèves facilement distraits. Et pourquoi pas avoir la possibilité d’aller travailler dans un coin tranquille, un autre local ou le corridor? Je sais que c’est une option que beaucoup d’entre vous pratiquent déjà, et c’est habituellement bien efficace. Je le vois souvent dans les classes dans lesquelles je remplace (hihihi!).
Comment rapprocher les délais?
Un projet de longue haleine à remettre dans 3 mois semble une éternité pour le procrastinateur aguerri qui a beaucoup d’autres choses à faire de plus important comme jouer à un jeu vidéo durant 5 heures d’affilée, apprendre des expressions japonaises ou visiter une atoll en plein milieu de l’océan Pacifique grâce à Google Earth. “J’ai le temps!” (HA!)
Si ce même projet n’a pas de date limite, c’est encore pire.
Il est donc primordial de se donner plusieurs petites dates limites et de les inscrire dans son agenda ou à un endroit qu’on verra tous les jours. Si vous êtes comme moi, vous procrastinez peut-être les petits délais jusqu’à la dernière minute, mais vous finirez par les faire et à avancer tout de même. C’est de vivre le petit rush d’adrénaline qu’on a besoin pour commencer, mais sans devoir enclencher le bouton panique parce qu’on commence à être dans le caca.
Pour des élèves, ça peut être de petites moments limites en minutes du genre, “Ok, dans 5 minutes tu dois avoir terminé le numéro 5. Si tu as de la difficulté ou que tu ne comprends pas, tu peux me demander ou demander l’aide d’un autre élève, mais ce numéro doit être terminé dans 5 minutes! C’est votre mission.” Pour des classes avec plusieurs niveaux ou avec de grands écarts dans les apprentissages, on peut donner 2 ou 3 délais différents selon les élèves et s’aider avec des chronomètres ou des sabliers sympathiques. Ça aussi, en général, je le vois beaucoup dans les classes, mais j’invite aussi mes collègues suppléantes à l’essayer aussi.
Formule magique unique pour guérir sa procrastination
Existe-t-il une même solution pouvant s’appliquer à tout le monde magiquement? Non.
Par contre, en réfléchissant et en nous questionnant sur nos propres raisons de remettre toujours tout à plus tard, nous arriverons à notre propre solution personnalisée et c’est pourquoi je trouve cette idée géniale! Puisque c’est individuel, cela risque de fonctionner. (Enfin!) Si les enfants apprennent tôt à distinguer pourquoi ils n’amorcent pas une tâche tout de suite, ils seront beaucoup plus outillés plus tard pour leurs études, leur travail, mais aussi la vie quotidienne.
Cela fait partie de l’apprentissage du contrôle de soi.
En quoi cette connaissance est chouette pour un enseignant?
Vous allez pouvoir aider les élèves! Je vous invite tout d’abord à partager cet article à tous les procrastinateurs professionnels que vous connaissez.
Puis, en tant qu’excellent pédagogue que vous êtes, prenez le temps d’expliquer à tous les procrastinateurs que vous côtoyez les quatre causes de la procrastination de monsieur Piers Steel. Je crois même que pour certains élèves à l’esprit plus cartésien, il serait intéressant de leur montrer et de leur expliquer la formule reliant ces 4 causes.
Chers profs, parents, amis, curieux, avez-vous d’autres outils dans votre manche pour booster l’auto-efficacité et la valeur d’une tâche? Ou bien avez-vous découvert l’astuce suprême pour limiter l’impulsivité et la longueur des délais? Je veux vous entendre!
Ensemble, guérissons notre procrastination!
(Je pars un mouvement)
En pro de la procrastination également, cet article m’a beaucoup plus, fait rire et ému 🙂 Je vais me pencher sur cette extension avec des arbres, c’est juste génial :)! En attendant, merci beaucoup parce qu’en plus d’avoir des outils pour s’en sortir, on apprend d’où ça vient et pourquoi on est parfois fortement atteint 😉
Merci!!
Et tant mieux si j’ai su suscité autant d’émotion, je suis touchée 🙂
Et oui, Forest, c’est vraiment bien. Mes élèves l’adore et certains des plus grands l’ont même téléchargé sur leur bidule électronique à la maison 🙂
Je suis toujours en guérison de la procrastination, mais je trouve que j’ai réussi à tout de même atteindre une douce productivité. Il ne faut juste pas lâcher!!!